Le Bonheur (1956-1959)
Les "Productions Marilyn Monroe" négocièrent un nouveau contrat de 7 ans avec la Fox, pour 4 films seulement, et avec possibilité de tourner dans d'autres productions.
Le premier de ces 4 films sera le quasi-mythique "Bus Stop".
A noter que pour la première fois Natasha Lytess est remplacée sur le plâteau par l'épouse de lee Strasberg, Paula. Marilyn fait preuve d'un talent comme jamais auparavant, et la star adulée des foules est enfin reconnue par les intellectuels et les cinéphiles.
Pourtant elle ne recevra même pas une nomination pour les Oscars.
Le premier juillet 1956, elle épouse Arthur Miller, et le couple part pour Londres pour tourner la première oeuvre des "Productions Marilyn Monroe" : "Le prince et la danseuse", mis en scène et co-interprété par Sir Laurence Olivier, considéré comme un des meilleurs acteurs du monde. Marilyn admire Sir Olivier, mais ce n'est pas réciproque. De plus, elle considère que son rôle est une régression par rapport à celui de "Bus Stop", et en veut à Milton Greene, qui lui avait promis des rôles plus précieux et plus dramatiques. La tension monte, le psychiatre new-yorkais de Marilyn doit venir à plusieurs reprises à Londres. Finalement, le film est bouclé, mais est un échec pour Marilyn, qui quitte l'Angleterre, ébranlée. Elle met un terme aux "Productions Marilyn Monroe", et à son amitié envers Milton Greene ( sans doute poussée par son mari ).
Elle prend alors une longue pause, loin des studios, dans le Connecticut et essaie en vain d'avoir un enfant.
Mais sa popularité remonte grâce à une superbe comédie : "Certains l'aiment chaud". Elle tourne en compagnie de Tony Curtis et Jack Lemmon. Si avec ce dernier, les relations sont complices, avec Curtis en revanche, c'est la guerre froide.
Mais le film est un succès. Toutefois, Marilyn est déçue parce que le film est en noir et blanc, alors que le contrat ne stipulait que des films en couleurs. En effet, le savant maquillage qu'il fallait à Curtis et Lemmon lorsqu'ils sont déguisés en femmes, prenait à l'écran des teintes d'un "vert maladif". Marilyn ayant vu les essais en couleurs, elle accepte sans broncher de tourner le film en noir et blanc.